Archives mensuelles : juillet 2008

Quand il fait chaud mais qu’on a envie d’un dessert frais et vite… flan au lait/pêche à agar-agar.

milky peach pudding (agar)

Il était… 23h? Une amie était là et on aurait bien mangé quelque chose de sucré et frais.
Un flan à agar-agar! Non seulement il est bon pour la santé, il se durcit à la température ambiante au bout de 15min? Je préfère la texture de la gélatine mais j’aime bien l’agar-agar avec le lait. Il restait un 1/2 pêche… on mélange le tout et hop!

Recette pour 4 petits pots:

  • 200ml lait
  • 100ml eau
  • 1/2 pêche
  • 35g sucre
  • 5g sucre vanillé
  • 2g agar-agar
  1. Mettre le lait dans une tasse et chauffer 30s à 500W pour le rendre tiède. Mettre dans un récipient pour mixeur avec la pêche.
  2. Dans une casserole, faire bouillir l’eau avec l’agar-agar. Faire bouillir 30s.
  3. Ajouter le sucre, arrêter quand ce dernier a fondu.
  4. Mixer le lait avec la pêche et ajouter petit à petit le mélange fondu.

  5. Verser dans les moules, refroidir. Il est meilleur frais (un petit coup de congélateur?)

Bon appétit!

Mon tour de table dans le monde 3: Ouzbékistan -part 1-

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Mosquée Bibi Khanoum

Je vais couper mon mois en Ouzbékistan en 2 parties tellement il a été… pleins de rebondissement.
Première partie, donc. Fin août, ma copine et moi arrivons à Dustlik, à la frontière sud entre le Kirghizstan et Ouzbékistan. C’était le chemin le plus court pour relier Chine et Ouzbékistan. Passer par la capitale, Bishkek nous aurait pris trop de temps.
On arrive donc tranquillement en bus à la frontière… contrôle de passeport à la sortie Kirghize. Les soldats s’amusent bien de voir débarquer 2 jeunes filles, on ne comprends pas très bien ce qui leur fait rire mais bon, du moment qu’ils nous passer avec tampon « sortie » sur le visa…

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Entre 2 frontières

Entre la sortie de Kirghizstan et l’entrée de l’Ouzbékistan, un petit kilomètre rempli des 2 côtés de changeurs de monnaie. Avec 1 euro = 1200 soms, faut prévoir un gros portefeuille. Et là, mauvaise surprise, la première du voyage. Mon visa ne commence que dans 3 jours! Et n’ayant qu’un visa à simple entrée, je ne peux ni retourner en Kirghizstan, ni entrer en Ouzbékistan pendant 3 jours. Bloquée donc avec ces changeurs de monnaie et les soldats ouzbéks.
Ma copine a le visa valide et est priée de passer le chemin.

Alors, réflexe, j’essaie d’appeler l’ambassade de France en Ouzbékistan, à Tashkent, à plusieurs heures de la frontière. Le monsieur qui me prête son portable ne pense qu’1 chose, me taxer mes dollars le plus possible (et tout ça en Russe bien sûr) et la gentille réceptionniste à l’ambassade complètement à côté de la plaque: « vous n’avez pas de faxe pour nous envoyer une photocopie de votre passeport et de visa? » ou « mais il n’y a pas de restaurant ou d’auberge là où vous êtes coincée? », « vous ne pouvez pas faire parvenir votre passeport à l’ambassade? » … « je suis bloquée ici, je vous ai dit ou pas??? »
A part un tuyau d’eau, je ne voyais pas grand chose. L’eau bien sûr pas buvable pour nous. « Vous pouvez nous rappeler dans 15min? »
Bref, autant dire, il ne fallait pas compter sur eux. Elle n’a jamais dû mettre le pieds, même vu comment était cette frontière.

Ma copine a eu une insolation et on a pu faire ouvrir l’infirmerie placée en plein milieu de la zone militaire (tout vitrée) avec un médecin fort sympathique. On est resté assis sur les lits blancs la journée en se demandant ce qu’on pourrait bien faire…

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la vue de l’infirmerie, la frontière qu’on a pu admirer pendant 24h…

On me propose de m’héberger dans le foyer situé juste à côté de la zone militaire entre le 2 frontières, la seule habitant ici. Mais ma copine, qui a déjà le visa tamponné, ne peut y aller et doit partir de… l’autre côté.

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Après on nous a dit que c’était interdit de prendre des photos ici.

A notre grande surprise, les soldats nous servent un dîner! du poivron farci au mouton avec pomme de terre et carotte, un naan (du pain) et du thé. On avait un peu rien mangé… et on se demande qu’est ce qui va se passer après.

Alors, un commandant nous fait comprendre qu’on peut dormir dans son « salon », une petite salle avec une table basse et canapé. On prend nos sacs à dos et on y va… quand j’y pense, on est bien naïve, et le monde n’est pas si cruel qu’on nous dit puisqu’il nous ait pas arrivé de catastrophe, juste quelques peurs. Mais qu’est ce qu’on aurait pu faire…^^;

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On a eu droit aux énormes shots de vodka (dont on a fait plus semblant de boire), du tan, du lait de jument alcoolisé, la spécialité kirghize. Il n’a pas réussi à ma copine… très mauvaise nuit donc, à dormir sur la moquette dans la minuscule salle.

Le matin, on se fait virer. On se jure de se retrouver dans 3 jours dans un B&B à Samarkand, on se dit bonne chance et je me retire chez la famille ouzbék, elle part.

La famille… grand-mère et ses 4 fils, la femme de l’aîné et les enfants et femmes des autres fils qui passent et repassent… je n’ai pas compris qui était fils de qui, qui habitait où… on m’a attribué une chambre et il était déjà l’heure de déjeuner.

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… de la pomme de terre sautée. Il récupère le reste du dernier repas pour le suivant. C’est servi dans un plat unique et tout le monde se sert à la main. Un torchon circule pour pouvoir essuyer ses doigts. On était 6 ou 8… servi avec 1 piment frais (à croquer) et du thé. Le reste de ce repas avait été utilisé pour le dîner, dans une sorte de feuilleté cuite à vapeur, avec en guise de pâte, une pâte de ravioli (honum).

Ils ne parlaient pas anglais, donc on ne se communiquait pas beaucoup. J’avais mon guide de conversation mais bon… On commémorait l’indépendance de Ouzbékistan des russes donc je voyais à la télé, les danses, les chants traditionnelles… moi qui voulait découvrir la culture locale, j’ai été servie, hébergée malgré moi chez l’habitant pendant 3 jours ^^; Donc je vous fait partager aussi!

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Chaque maison habrite un cour intérieur avec un vigne. C’était la saison, à la fin de chaque repas, on en cueillait. J’ai même appris le mot en ouzbék: uva, je crois.

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La cuisine, face au cour, qui accueille aussi potager, toilette et Le robinet, le seul de la maison. Je me demande comment elles font l’hiver quand il fait -20°c…
C’est sur ce takhta qu’on mange. soit on met les plats directement sur le tapis, soit on ajoute une table basse dessus. On se met entièrement dessus, à 6 (ou moins) et on mange toujours avec ses doigts.

Les ouzbeks adorent danser. Les femmes pourraient danser assises, on bougent surtout les bras, main et tête ^^ et apparemment ça commence tôt!

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« vas, montre lui comment tu danses…! »

Tout ça pour raconter mes 2 premiers jours! Je vais jamais y arriver! bon, c’est bon, je peux passer la frontière… direction Samarkand! Je voulais prendre le train à Andijan. Taxi collectif jusque là bas.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les russes ont envoyé les prisonniers Coréens en Ouzbékistan (comme les allemands ou les prisonniers russes). Daewoo et Hyundai se sont depuis installés et on ne voit que 2, 3 types de voitures ici: Nexia, genre de taxi collectif (pour 4 à 5 personnes) ou des mini bus. Sinon, j’ai été dans un vieux Ford bleu pour ~20 personnes, avec des autocollants des Bleus lors de la Coupe du monde de 98. Oui, les vieilles voitures, cars, bus… sont rachetés par ces gens là qui utilisent comme les seuls moyens de transport entre villes. Et un trajet vaut 4000 à 10000 soms pour traverser le pays. Le chauffeur passe avec un sac plastique pour ramasser les billets!

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photo de ma copine No sur Flickr

Mais la mauvaise surprise, arrivée à la gare ferrovière, on m’apprend que le train pour Samarkand ne passe que dans 5 jours. Bon… je reprends un taxi collectif et part d’abord pour Tashkent pour ensuite reprendre un bus pour Samarkand. Y arriverai-je dans la journée…?

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Dans mon Ford bleu…

Ca commence à faire long, promis, le prochain billet sera plus court et plus gastronomique mais je vais m’arrêter là pour celui ci, ça fait…
Suite au prochain épisode…! 😀

***
Mes précédents récits de l’été /automne 2007:
1/ Chine OuÏghour
2/ Kirghizstan

C’est l’été!! nouilles froides japonaises avec aubergine glaçon

Voici Le plat idéal pour un été japonais: nouilles froides. Ici, j’ai utilisé des nouilles appelées hiyamugi. Mais vous pouvez utiliser du somen ou encore du udon. Les 2 premiers se ressemblent pas mal. somen est plus fin (< à ø1,3mm) et a plus de souplesse. Il y a aussi des différence dans la fabrication mais si ça vous intéresse, j’en parlerai plus tard, peut être du Japon quand j’en mangerai là bas… ^^
Somen
est plus élastique et peut être aussi mangé chaud. Mais c’est aussi cela qu’on mange le plus en été froid, en faisant couler dans un énorme tuyau de bambou. Un vrai plaisir, de choper ces nouilles qui passent devant soi avec ses baguettes!

Nagashi-Somen (流しそうめん)
Là, tout le monde a réussi à manger, il ne reste plus rien! photo de d’n’c sur Flickr

Hiyamugi est moins connu, plus gros (entre ø1,3 et ø1,7mm. Au delà, c’est un udon) et se mange plutôt froid. A consommer avec une sauce de nouilles, men tsuyu, vendu dans les épiceries japonaises.

L’aubergine est cuit avec du fécule pour donner ce côté « glaçon ». C’est une technique fréquente au Japon. On utilise aussi pour le tofu par exemple. Ca apporte du fraîcheur dans les assiettes, ça glisse sur la langue… un plaisir gustatif et visuel.

Voici la recette pour 2 personnes:

  • 1 aubergine moyenne
  • 2 cs fécule
  • une pincée de sel
  • 3 portions de nouilles
  • 1 portion de men tsuyu par personne
  1. Couper l’aubergine en bâton de 1~2cm de section. Dans un bol ou un sac plastique, mettre l’aubergine avec une pincée de sel et la fécule.
  2. Bien malaxer pour que tous les morceaux soient couverts de fécule.
  3. Mettre dans une grosse casserole d’eau bouillante et faire cuire jusqu’à ce l’aubergine soit mou.
  4. Une fois cuite, passer sous l’eau froide, réserver.
  5. Faire bouillir une grosse casserole d’eau, faire cuire les nouilles avec un verre d’eau à côté.
  6. Ca va mousser. Quand la mousse monte jusqu’en haut de la casserole (entre 1 min à 3), mettre le verre d’eau. Arrêter quand la mousse remonte de nouveau.
  7. Passer sous l’eau froide, bien rincer avec les mains sous l’eau. Attention de ne pas se brûler au début. Bien égoutter et servir sur une table avec des glaçons dedans.
  8. Mettre le men tsuyu dans des coupelle individuelle et manger les nouilles et l’aubergine en les trempant à chaque fois.

Bon appétit!

***
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Voici une marque de men tsuyu. Il y a plusieurs marques et plusieurs concentrations: 1:1, à utiliser pur, 1:2, à diluer par la même quantité d’eau, 1:3, à diluer par la double de quantité d’eau… demander donc avant l’achat. Sur la photo, la sauce est à diluer par la même quantité d’eau.

Vous pouvez faire vous même avec katsuo bushi, sauce soja, sucre, shiitaké, saké… je crois.

Guide et lexique pour cuisiner japonais- à conserver!

Voici quelques mots pour permettre de cuisiner japonais en toute simplicité. Une fois quelques ingrédients achetés, le reste devient plus simple.

J’ai sous ma main, une brochure distribuée par la Ministère de l’Agriculture, de la Sylviculture et de la Pêche du Japon. Elle essaie de promouvoir la cuisine japonaise avec le slogan: Oishi Japan, délicieux Japon. Vous avez déjà vu la brochure si vous aviez fait les derniers évènements alimentaires à Paris (SIAL, Salon d’Agriculture…)

logo fce

Ce logo certifie que le produit est importé du Japon, agrée par la dite ministère. Mais vous ne trouverez ce logo que lors des évènements et pour les achats dans les épiceries, il suffit de regarder l’étiquette: importé par…

Il est préférable d’acheter les « bons » produits. Il y a une confusion entre la cuisine japonaise et chinoise. Elles ont des ressemblances mais elles sont différentes. Je profite pour faire le point, sans juger ou mettre en cause quiconque. Quand les produits sont remplaçables par un produit chinois ou quand on peut les trouver chez les chinois, je préciserai.

A l’origine de la cuisine japonaise se résume par la formule ichiju issaï, soupe et plat. Elle est composée de riz, légumes saumurés, soupe et plat (poisson/légumes):

Est fameux la cuisine shojin, ce repas consommé par les moines bouddhistes. Elle exclut toute utilisation de poissons, fruits de mer et viande. On l’apprécie aujourd’hui aussi pour ses vertus diététiques.

Il y a enfin la cuisine kaïséki: sa composition a évolué mais sa base demeure la même: du riz, une soupe, une apéritif (sashimi etc…), un plat mijoté, et un mets grillé.
Elle est synonyme aujourd’hui de cuisine raffinée. Elle associe ingrédients de saison soigneusement sélectionnés, techniques culinaires élaborées…

Et aujourd’hui… le kaïséki se consomme dans des ryokan, les auberges traditionnels assez luxeux. Les repas suivent toujours le formule ichiju issaï quand il y a du riz. Même si le plat devient steak haché ou poulet frit…
Quand ce n’est pas du riz, il y a des nouilles, chinoises ou japonaises ou italiennes. Au Japon, on mange comme partout les plats du monde entier. Le sushi est un plat consommé pour marquer un fait. Le tempura, les bons, restent aussi un peu exceptionnel.

Les restaurants japonais sont très souvent spécialisés. Nous y allons pour manger un plat particulier ou un type de plat particulier: un restaurant de sushi pour manger des sushis, de nouilles pour manger des nouilles, des yakitori pour manger des yakitori, de tofu pour manger des tofu… dans des restaurants chinois pour manger chinois ou coréen pour manger coréen.

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restaurant de yakitori, Tokyo

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ça tourne, ça tourne ^^

Il faut aller aux étages supérieurs des grands magasins pour trouver des structures qui proposent tout type de plats mélangés… Je dis ça, ça pourrait vous aider à faire le tri entre les vrais japonaise et les autres car ça vaut aussi pour les restaurant en France! J’ai tellement entendu et vu des horreurs sur les idées reçues distribuées à tout vas par ces faux restaurants…

Bref, assez de bla bla. Voici les ingrédients constituants la cuisine japoanise:

Le riz:
« L’aliment principal du Japon. Contrairement à la variété indica, plus répandue dans le monde, la variété japonica présente des grains courts et arrondis. Cuit, c’est un riz qui colle. En général, on mange le riz tel quel, accompagné d’autres palts. Il est aussi incorporé pour la préparation de sushi ou de riz composé ou sauté. Accompagné de plats, la saveur douce du riz est rehaussée. La cuisine japonaise est avant tout une cuisine qui fait ressortir la saveur du riz ».
-> Ne l’inonder pas de sauce soja pour les manger… ^^;

La sauce soja:
« La sauce soja est un assaisonnement liquide de couleur brune obtenue par la fermentation, à l’aide d’un ferment appelé koji (à base de riz), de soja et de blé. Son origine provient de Chine. Elle est l’assaisonnement essentiel de la cuisine japonaise. Son utilisation est variée; elle fait office de sauce pour sashimi, les sushi et les poissons grillés, assaisonne légumes et plats mijotés. Mélangée avec sucre et saké, elle offre une sauce épaisse sucré-salée qui se marie très bien avec les viandes. »
-> la sauce soja japonaise est nettement moins salée que la chinoise. La sauce de marque « Kikkoman », d’origine japonaise, change de goût si elle vient des USA (vendue chez les chinois) ou importée directement du Japon (plus douce). Pour les autres marques, je n’en parle même pas.
Les conditions de fermentations, la qualité de l’eau… jouent sur le goût. Une bonne sauce soja est comme un bon vin. Elle conditionne les plats préparés avec.

Miso:
Le miso est une pâte obtenue par la fermentation et la maturation d’un mélange de soja, de sel et de koji. Il y a plusieurs sortes de miso. Leur goût et leur couleur (qui va du rouge au blanc) est fonction du type de koji utilisé (du riz, blé, soja, etc…) et de la longueur de la maturation. Traditionnellement, le miso est une source de protéines importantes pour les japonais. Sa saveur et son arôme puissants confèrent aux poissons et aux légumes un goût subtil et délicieux. Il peut être consommé tel quel on dans une soupe, avec des légumes ou cuit. »
->Pour nombreux japonais, c’est un des ingrédients qui rappellent le plus le pays…^^

En cuisine…

dashi:
Le dashi est un bouillon offrant une saveur concentrée, umami, obtenue en faisant bouillir certains ingrédients. C’est un élément indispensable à la cuisine japonaise. Les principaux ingrédients utilisés sont:
konbu: algue noire et épaisse
katsuo bushi: bonnite séchée
niboshi: petites sardines séchées
On choisira l’une ou l’autre suivant le type de cuisine et surtout ses origines géographiques, l’est du Japon préférant plus konbu, l’ouest katsuo bushi

wasabi:
Le wasabi est un condiment essentiel de la cuisine japonaise. Il est vendu sous 3 formes: en tube, en poudre ou frais, c’est une racine. Le tube est prêt à l’emploi, le plus pratique. Il faut ajouter quelques gouttes d’eau dans la poudre et touiller. Il a plus d’arôme que le tube. En frais, nous le trouveront rarement en dehors du Japon. La racine est vendue dans un bac d’eau. Il faut la râper avec une râpe spéciale. C’est le meilleur, bien sûr…
Il est souvent consommé avec du poisson cru afin de mieux faire ressortir la saveur du poisson tout en ayant un effet stérilisant.
Dans des restaurant, le wasabi accompagne que les sashimi, à diluer dans la sauce soja parce qu’il y en a déjà dans des sushi. Si vous n’en voulez pas, il faut préciser « sans ». Pas la peine d’en mettre trop, ça tuerait le goût du poisson.

les thés verts japonais:
Le thé vert est obtenu en chauffant à la vapeur des feuilles de thé sans les faire fermenter. Le thé vert fait partie de la vie quotidienne au Japon.
Les différents types:
sencha: c’est le thé vert le plus courant
gyokuro: thé vert de qualité supérieure. Il a une saveur suave.
matcha: thé vert en poudre, soigneusement préparé à partir des feuilles de haute qualité, il a un goût amer mais sucré et profond. On met directement la poudre dans le bol, on ajoute de l’eau chaude et on le mélange avec un fouet en bambou. C’est celui ci qui est utilisé pour la pâtisserie.

Le saké:
Boisson alcoolisée à base de riz à ~14°. Avec le shochu (25 à 40°), c’est une boisson traditionnelle du Japon. Généralement on le boit le saké pendant le repas (comme du vin et non en apéritif comme propose plusieurs restaurants). En effet, il se marie bien ave la nourriture japonaise qu’il met en valeur.
On dit qu’il faut du riz et de l’eau de haute qualité pour faire un bon saké.

Il existe une grande diversité d’origines de productions, de variétés et de marques de saké. Selon le type de saké, on le boira soit à la température ambiante, soit fraiche, soit réchauffée (~50°c) de manière à apprécier son goût et son arôme dans les meilleures conditions.

Il est très utilisé dans la cuisine pour les plats mijotés. Il adoucit viande et poisson. Il peut être remplacé par du vin blanc si vous en avez pas.

mirin:
Mélange de saké et du sucre. Il se mélange avec de la sauce soja pour les plats mijotés et pour cuire viande et poisson. Certains préfèrent utiliser le saké avec du sucre à la place de mirin.

Le shochu:
C’est un alcool distillé propre au Japon. Chaque région a sa spécialité: à base de riz, patate douce, ogre, sarrasin, blé… On peut le boire coupé avec de l’eau chaude comme froide, juste avec des glaçons, mélangé avec du thé, coupé avec du soda ou jus de fruit.

sashimi:
Il consiste à couper du poisson frais en tranches fines et à le manger en le trempant dans de la sauce soja, du wasabi et du gingembre. Il est consommé à domicile comme dans des restaurants comme plat de luxe.

sushi:
Tout plat fait avec du riz vinaigré. Il y a plusieurs types de sushi:
nigiri zushi: boulette de riz avec du poisson dessus
maki zushi: enveloppé dans une feuille d’algue. Gros (futo-maki) et fin (hoso-maki)
chirashi zushi: bol de riz vinaigré avec poisson, omelette et légumes disposé au dessus.
inari zushi: riz mélangé avec gingembre et sésame dans une peau de tofu frit

tenpura:
Des beignets de divers ingrédients (poissons, fruits de mer, légumes de saison). Le plaisir de tenpura est celui de pouvoir goûter aux produits des quatre saisons.

On trempe légèrement l’ingrédient dans une pâte (farine + eau + sel), puis on fait frire.

yakitori:
Ce mot veut dire « poulet grillé ». Ce sont des différents morceaux de poulet (cuisse, filet, peau, cartilage, foie, gésier, aileron…) en broche grillés sur une grille. On nous propose également des légumes cuits sur feu. Chaque plat contient 2 brochettes.

soba:
Nouilles japonaises au sarrasins. La pâte n’est pas levée, elle est simple à préparer. Elle peut contenir, en plus du sarrasin, du thé vert, de l’igname… Elles se consomment chaudes comme froides. C’est elles qu’on consomme le soir du réveillon.

udon:
Grosse nouilles au blé tendre. Très blanche, elles se mangent chaudes comme froides, sautée ou en soupe. Ce sont mes favorites ^^

Voilà pour l’instant. Je complèterai au fur et à mesure.

Les adresses parisiennes:
Juji-Ya:
46, rue Ste Anne
75002 Paris
ouvert tous les jours
->épicerie et traiteur japonais. Possibilité de manger sur place.

Kioko:
46, rue des Petits Champs
75002 Paris
fermé le lundi
->épicerie japonaise

Kanae
83, Av Emile Zola
75015 Paris
fermé le lundi
->épicerie japonaise

Ace Mart:
63, rue Ste Anne
75002 Paris
ouvert tous les jours
->épicerie coréenne
Quelques produits japonais.

Taguée…

J’ai été taguée par my home-made, je vais essayer de répondre ^^ Merci!

Le principe : citer la personne qui vous a taggué, répondre à 6 questions et tagguer à votre tour 6 personnes sans oublier de les prévenir directement sur leur blog.

Alors les questions :
1/ Quel est l’aliment que vous aimez cuisiner?

Ca dépend du moment, en ce moment, le poulet…?

2/ Laquelle de vos réalisation à reçu le plus de suffrage ?

creamy~ strawberry cake
Je crois que c’est ce carré crémeux rose.

3/ La recette que votre entourage vous réclame le plus ?

A coup sûr, les cheese cake!
strawberry rare cheese cake (small version) …cru ou soufflé

4/ Votre petit déjeuner préféré ?

Plutôt salé, un toast bien moelleux avec des œufs (brouillé ou omelette) ou riz blanc avec petits légumes et soupe miso

5/ Votre restaurant ou pâtisserie préférée ?

Dernièrement, comme ça, je dirais Chez Miki?
salade de chinchard (ou sardine?)
Je ne vais pas très souvent mais j’adore ^^

6/ Votre aide la plus précieuse dans votre cuisine ?
Mon batteur électrique?

Alors, maintenant faut faire tourner à 6 personnes mais j’ai remarqué que pas mal ont déjà été taguées… ne m’en voulait pas si je ne fais pas…?