Encore un bento. Complètement improvisé celui là. Un de vendredi, on sent la force faiblir, la motivation partir… mais c’était très bon et il a été vite avalé!
Le porc a été bouilli avec du chou. Butashabu est le mix des mots buta qui veut dire porc et shabushabu, une méthode de cuisine qui consiste à passer très vite des lamelles de viandes dans une marmite d’eau bouillante disposée sur la table, avant de la manger directement. Si on précise pas de quelle viande, il s’agira de la viande bovine. On cuit aussi des légumes dedans, et tout ce qu’on veut.
Pour ces boîtes de bento, il ne faut absolument pas qu’il y ait du jus. Et je n’avais pas assez de motivation pour faire un plat de viande. Alors, j’ai juste fait cuire dans de l’eau comme un shabushabu. Mais j’ai un peu bidouillé et le résultat est super. Une viande super tendre, avec du goût.
Voici la recette pour 2 bento!
- 2,3 grosses feuilles de chou blanc
- 150g environ du porc en lamelle ou coupé finement
- 2 cs sauce soja
- 2 cs saké
- 1 cs sucre
- un petit morceau de gingembre râpé
- 2, 3 cs fécule de pomme de terre
- Dans un sac plastique, mettre la viande avec sauce soja, saké, sucre et gingembre. Malaxer et laisser reposer plus de 10 minutes. Mettre la fécule et bien secouer.
- Dans une casserole, faire bouillir de l’eau. Mettre les feuilles de chou. Mettre par dessus la viande en formant à chaque fois avec sa main une petite boule. Cuire quelques minutes (ça dépend de la viande, de 3 minutes à plus…)
- Quand la viande est cuite, retirer la feuille en égouttant bien, étaler dans sa boîte ou sur une assiette et disposer les boulettes de viandes égouttées elles aussi
Ca se mange aussi bien chaud que refroidi. Bon appétit!
Ce jour là, le menu était:
- tomates cerises
- porc et chou
- omelette à la japonaise avec du champignon
- riz blanc avec furikaké (assaisonnement sec et salé qu’on met sur le riz à base d’algues, poissons ou autres produits divers) de feuilles diverses
Du 1er au 5 mai, le Japon profitait du
Golden Week. Le 3 mai, c’est la fête de la Constitution, le 4, la fête Verte et le 5, la fête des enfants. Le calendrier aidant, nous avons eu cette année un week-end de 5 jours. Du pain béni pour les japonais qui n’ont jamais le temps de prendre des vacances. Tout le monde part en voyage pendant ces quelques jours. Et j’ai fait de même. Comme l’année dernière je suis partie à la fête de papier dans la ville de Echizen à Fukui (dont le billet est
ici). Mais contrairement à l’année dernière qui était la grande fête de tous les 33 ans, cette année, c’était plus petit, plus discret. Mais j’ai plus pu profiter de la campagne japonaise, du très beau et chaud temps.
Je suis d’abord passée par chez ma mère vers Kobé. Voici mes 5 jours de Golden Week en photos (prises avec le nouvel appareil photo) !
Le fleuve devant chez moi où je me baignais petite….
On a dit Kobé? 😀
Dans le train qui relie Osaka-Fukui
Dans la salle d’attente de la gare de Takéfu
Toujours le sanctuaire Otaki
Trop mignon!
En raison du printemps froid, il n’est pas encore autorisé à semer tous les riz.
On était une dizaine à dîner ensemble. Des chinoises nous ont gâtés!
On a ramené la divinité du haut de la montagne pour 3 jours
Chaque maison, son lampion
Une des spécialité de Fukui:
des nouilles de sarrasin, soba ici avec igname et œuf
et l’autre spécialité:
donburi de porc pané en sauce (sans œuf comme ailleurs au Japon)
3 jours après, on ramène la divinité mais avant on la fait circuler dans le village
On monte et descend la montagne avec des torches et l’autel sur les dos
La mer du Japon et sa porte Kocho
J’ai repris les cours mais j’ai déjà envie de repartir! e