Archives de catégorie : Recettes salées*お食事系レシピ

bento roulé au bœuf et mon nouveau travail

6707684807_14bf1e73d9_z
Désolée pour cet absence! Je travaille dans une entreprise japonaise, vous comprenez? 😀
J’essaie de renouveler plus souvent, promis.
Là, j’étais en voyage d’affaire 10 jours en Europe. Il fait bien froid, bien plus froid maintenant. J’espère que vous n’avez pas trop de soucis… Je vous parlerai de ce voyage dans les prochains billets.

Voici la recette de bento avec de fines tranches de bœuf. Sucré-salé, très gourmand.
Recette pour 1 bento:

  • 4 tranches de bœuf pour carpaccio (ou un peu plus épais)
  • 1 tranche de carotte de 3 à 5cm de longueur
  • 1 tranche de poireau de 3 à 5cm de longueur
  • 1 tranche de fromage pour hamburger
  • 2cs sauce soja
  • 1cs de mirin + 2cs saké ou 3cs de saké
  • 1cs sucre
  • une poignée de fécule de pomme de terre
  1. Couper les légumes en julienne. Chauffer au micro-onde pour les cuire, style vapeur. Mélanger les sauces+sucre.
  2. Etaler les tranches de viande, poser 1/4 de fromage, 1/4 de carotte et poireau chauffé et rouler fermement. Répéter pour faire 4 rouleaux.
  3. Rouler ces rouleaux dans la fécule. Retirer le surplus de la fécule. Chauffer la poêle, huiler si il le faut et à feu moyen faire cuire les rouleaux.
  4. Rouler doucement dans la poêle. Quand c’est cuit verser la sauce et rouler les rouleaux pour que le goût s’imprègne bien.
  5. Ils seront très bons chauds et froids. Pour couper, utiliser un couteau bien affûté, sinon ils vont se défaire

Facile, non?


Comme je vous l’ai dit, je travaille désormais pour une entreprise qui distribue du riz.

Le riz étant l’aliment fondamental de la vie japonaise, sa vente est très contrôlé par l’Etat. Les entreprises privées peuvent y participer que depuis peu, mais la plus grosse partie est toujours gérée par les syndicats agricoles.
Je suis dans une entreprise privée. On achète la plupart du riz complet auprès des syndicats agricoles. Nous les stockons dans nos usines et les transformons en riz blancs au fur et à mesures que les commandes arrivent. Ou nous les revendons tels quels pour les clients qui peuvent les transformer eux-mêmes.
Nos clients sont les supermarchés et les revendeurs qui, soit revendent nos produits finis tels quels, soit qui produisent leur propres produits avec nos riz dedans.
Il y a ensuite tous les restaurateurs. Il y a aussi des fabricants de pâte de miso, sauce soja, saké qui ont besoins du riz pour une partie de leurs ingrédients.
Il y a les biscuits de riz (crackers et autres), mochi, pâte de riz… et tous les autres produits dérivés qui utilisent le riz.

Nous aidons les syndicats à distribuer le riz que eux ont ramassés. Puis il y a aujourd’hui, plus en plus de fermiers qui ne passent plus par la syndique. Nous nous fournissons aussi chez eux.

Et pour finir, l’entreprise essaie depuis très peu, d’exporter le riz « made in Japan » en Europe. Voici en gros dans quoi je suis.

En Europe, on trouve de plus en plus de riz japonais, la plupart pour sushi. Or le riz pour sushi proprement dit n’existe pas. Tous les riz japonais peuvent être utilisés pour faire des sushi. Après, il y a différents espèces de riz, cultivés dans différentes régions. Comme le vin, les riz ont des noms et une année de fabrication: Koshihikari, Akitakomachi, Yumehikari, Henuki… Les Koshihikari de Niigata, spécialement de Uonuma sont les plus chers… Et on générale, on achète le riz récolté dans l’année et blanchi quelques jour avant.
On apprécie leur éclat, leur blancheur, l’odeur, le goût mais aussi si il n’y a pas de noirceur, des casses, la régularité des grains… ils sont classés, notés.

Après tout cela, si il y a un riz plus adapté pour un sushi, les « Koshihikari » sont les mieux car ils sont plus collants que les autres.

Mais malheureusement il n’est pas facile de trouver ce riz en Europe car la plupart des riz vendus sont d’origine USA ou Italie, Coréen ou autres d’origines obscures. Certains sont bons mais il reste (heureusement) des différences au niveau couleur, texture, goût avec le riz venant du Japon. J’espère que vous aurez l’occasion de comparer différents riz de différents origine.

Pour information, les riz importés du Japon sont vendus chez vos épiceries japonaises à à peu près le double de prix des autres riz. ^^;

Le riz, c’est comme la baguette en France, il y en a des bonnes, et des mauvaises, des subtilités qui varient selon le goût de chacun.
201202travail
Vous voyez sur la photo des sacs de riz de 30kg et de 1020kg.

donburi de porc à l’oignon sauce mayo-ail-sauce soja

6700640903_0cff3769f7_z
Ce plat était bien bon. La recette classique avec porc et oignon est au gingembre-sauce soja. Ici, c’est de l’ail. Et pour donner un plus au goût, y a un peu de mayo.
Pour la texture, j’ai mis de la fécule pour que ce soit plus agréable en bouche. Et pour que la sauce soit bien prise par les morceaux de viande.
Recette pour 1 personne:

  • 100g de porc, en petits morceaux fins si possible.
  • 1/4 oignon finement coupé
  • 1cs mayonnaise
  • 1 morceau d’ail
  • 2 cs sauce soja
  • 1 cs mirin+2 cs sake ou 3 cs sake
  • 1 cs de sucre ou 1,5 si on n’a pas mis de mirin
  • 2 à 3 cs fécule de pomme de terre
  1. Dans un petit bol, mélanger sauce soja+sake+mirin et sucre. Dans une palette mettre la fécule et rouler les morceaux du porc. En faire des petites boulettes de 2cm de diamètre. (petite boulette)
  2. Couper finement l’ail et faire sauter dans une poêle avec la mayonnaise. Mettre l’oignon et faire revenir.
  3. Quand l’oignon est cuit (un peu transparent), mettre les boulettes du porc et cuire à feu moyen. Faire cuire en essayant de ne pas trop casser les boulettes.
  4. Quand c’est cuit, mettre la sauce et bien mélanger pour que la sauce soit partout. Baisser le feu si c’est trop fort.

C’est prêt, mettre du riz et étaler la viande cuite dessus! C’est meilleur chaud mais c’est bon aussi à midi, refroidi.

Bon appétit!

Me voilà dans une entreprise 100% japonaise depuis bientôt 2 semaines. Je commence à m’habituer, je réponds au téléphone, avec les politesses et tout.
La majorité des femmes qui y travaillent font du travail de bureau (compta, caisse, papier et autres) et sont en uniforme. Il faudrait que je vous montre en photo l’ambiance du bureau, c’est comme dans les séries tv japonaises!

Et j’essaie d’apprendre comment se vend le riz au Japon, comment cela s’achète aussi. Je visite les associations, regroupements d’agriculteurs… J’espère pouvoir visiter plus de lieux à travers le Japon.

Et… j’ai hérité des appareils photos. Des superbes machines. Dès demain, j’essaierai de m’en servir, j’espère que vous verrez les différences. J’ai hâte!

Voilà, je vais me coucher car il faut que je sois au bureau vers 8h tous les matins (mais on finit vers 17h). Réveil à 5h30!

Bonne nuit.

bento au mini steak-haché express et 3 jours à Echizen

BENTO AU MINI STEAK-HACHÉ EXPRESS ET 3 JOURS À ECHIZEN
Les steak-haché au Japon n’est pas comme en France, y a des légumes dedans.

Les japonais adorent la viande hachée et sont vendues de toutes sorte, poulet, porc, bœuf et mélange bœuf/porc (70%-30%). Ce dernier est mélangé pour avoir un rendu plus tendre. J’aime aussi beaucoup tous les plats qui utilisent la viande hachée.

Ces mini boulettes sont très rapide à réaliser. A glisser dans vos bento 🙂
Pour 2:

  • 150g viande hachée (ici bœuf)
  • 1/4 oignon
  • 1/4 carotte
  • 2cs fécule de pomme de terre
  • 1 jaune d’œuf
  • sel et poivre
    Commencer la veille pour le matin:

  1. Hacher l’oignon et la carotte. Mélanger avec la viande, l’œuf, sel et poivre. Bien malaxer avec sa main. Laisser poser au réfrigérateur.
  2. Le lendemain matin, ajouter la fécule de pomme de terre et bien mélanger.
  3. Huiler une poêle, avec sa main, déposer des palettes de viande de 10cm de diamètre environ. Cuire à feux doux.
  4. Retourner doucement les boulettes sans les casser. 1, 2 fois seront suffisant. Quand le jus qui s’échappe est transparent, c’est prêt.

Bien mélanger avant de cuire pour éviter que la sensation de fécule reste dans la bouche.


je suis retournée à ma campagne japonaise, la ville de Echizen dans le département de Fukui, au nord de Kyoto. Je faisais l’interprète, guide pour un écrivain français qui voulait découvrir le papier japonais traditionnel, Echizen washi. Je rappelle qu’ici, ils font du papier traditionnel depuis 1500 ans.

Me voilà 3 jours entre fabriques de papier et petits festins bien gourmands. L’automne était bien là, et les spécialités culinaires aussi. Voici les photos:

La région est célèbre pour ses couteaux aussi (couteaux Echizen):

Voilà. Ce fut très enrichissant et mon envie d’aider ces artisans pour se faire mieux connaître et ainsi perpétuer la tradition de 1500 ans s’est encore accrue.
En attendant voici le lien (en anglais) de mon amie qui se bat sur place pour sa médiatisation! Bonne lecture 🙂
Echizen Washi Village by Rina AOKI.


Restaurant du Jour / おすすめレストラン
Nouilles soba au poulet chez Yamaraku 本手打そば 山楽
1-5-5 Yokoichi-cho Echizen, Fukui
tel: 0778-21-5366
fermé le lundi.

salade de concombre au gingembre et balade gourmande à Osaka

salade concombre gingembre
Un accompagnement pour un repas asiatique. Il s’accommode très bien avec des plats un peu gras. Frais et facile.

  • 1 concombre français
  • 1 pincée de sel
  • 1 à 2 cs huile de sésame
  • 1 morceau de gingembre, ~2cm long
  1. Peler le concombre en zèbre. Scinder en 2, retirer le cœur aqueux. Couper en bâton de 5cm environ.
  2. Dans un sac plastique propre, mettre le concombre et le sel. Masser par dessus le sac et laisser reposer 15mn à 30mn.
  3. Emincer le gingembre. Si il est trop salé, rincer à l’eau rapidement. Egoutter le concombre, mélanger huile de sésame et gingembre. Servir frais.

Bon appétit!


La suite donc du petit voyage à Kobé/Osaka. Là, c’est à Namba. Le quartier des restaurants et des magasins de souvenir!

D’ailleurs, le soir même, on allait à un restaurant de okonomiyaki (galette à base de choux) spécialité de Osaka et de Hiroshima (d’une autre manière). Nous avions testé MIZUNO à Dotonbori. Il y avait une bonne 1/2h de queue au moins. Une de leur spécialité est un okonomiyaki au igname, sans farine. Très léger, très aéré. Très bon mais peut être trop léger pour nos estomacs vides… 😀


A consommer avec une bonne bière fraîche, « biiru! »

A ne pas manquer à Osaka pour les gourmands, le quartier coréen de Tsuruhashi, toujours à Osaka. Quelques trains desservent Tsuruhashi et la gare est complètement envahie de commerce de tout genre un peu vieillot et des boui-boui coréens. Mais à 15mn à pieds de là, il y a une rue commerçante remplie de magasin de kimchi, épiceries, restaurants… coréens.

A peine le déjeuner terminé, nous voilà partis à Shinsekai pour le dîner. Ici, on mange des brochettes panées. Une autre spécialité de Osaka. Ainsi la mascotte du lieu, Billiken. (pour en savoir plus sur cette statue, wiki anglais ici)


Bon, ce fut un petit tour de Osaka. Je vous reparlerai une autre fois de cette ville folle !

Porc char siu et Arima Onsen


Le porc char siu est comme le porc laqué, sucré-salé (l’article wiki en anglais ici.) Peut être que certains comprendront mieux si je vous dis que c’est les tranches de porc qu’on trouve dans les bols de ramen.
Cette version est l’express, prêt en 1/2h. Ce n’est pas aussi tendre et goûteux que le classique mais c’est très bon.

Voici la recette pour 2:

  • environ 300g de poitrine de poc
  • gingembre, 3 à 5 cm de rondelle
  • 1/2 poireau (la partie blanche)
  • 3cs sauce soja
  • 1cs mirin + 2cs saké ou 3cs saké+1cc sucre
  • 1cs sucre
  • 20 à 50ml eau
  • papier sulfurisé, du diamètre de la casserole
  1. Préparer le poireau. Laver le poireau. Couper la partie blanche en 5 à 10cm de long. Feindre en 2 pour extraire le cœur. Ainsi vous obtenez une sorte de feuillet de poireau. Jeter la 1ère couche. Aplatir et couper en julienne. Mettre dans un passoire. Garder les cœurs retirés.
  2. Laver le poireau ainsi coupé sous l’eau. Rincer en frottant entre les paumes de la main. Le gluant va disparaître et les filaments de poireau vont se boucler comme sur la photo. Laisser égoutter.
  3. Dans une poêle très bien chauffée, mettre le porc coupé en 3. Faire caraméliser toutes les faces à feu fort.
  4. Une fois toutes les faces caramélisées, mettre les morceaux dans une casserole type le Creuset. Mettre le gingembre coupé en fine rondelle avec la peau, les cœurs du poireau, la partie verte du poireau et les sauces. Mettre de l’eau. Il faut que au moins la 1/2 de la hauteur de la viande soit couverte.
  5. Mettre le tout au feu moyen, couvrir avec le papier sulfurisé coupé en diamètre de la casserole, percé de quelques trous. Bien faire adhérer la papier aux morceaux. Cuire ainsi 1/2h, surveiller de temps en temps pour ne pas que ça crame, retourner la viande 2, 3 fois.
  6. Couper le feu, sortir la viande, couper en fine rondelle. Attention, c’est très chaud. Tenir avec une pince par exemple. Etaler les tranches sur un lit de salade (ici, chou), mettre les filaments de poireau et verser juste la sauce par dessus. Servir avec un bon bol de riz

Bon appétit!

En version donburi, c’est à dire, sur du riz en un seul bol. Riz+poireau+porc+sésame. J’étais un peu trop gourmande, je conseille de mettre moins de viande (2/3 de ça?), sinon c’est un peu gras. Haha…


Arima Onsen, comme c’est indiqué dans le titre est une village de bain thermal qui se trouve près de Kobé, à environ 1/2 de chez ma mère en voiture.
C’est un des plus anciens sites thermaux au Japon (merci toujours wiki). Nous étions 3 et nous avions choisi la formule déjeuner+bain, plus abordable et simple.

Je vous avais déjà présenté cet auberge TOSEN GOSHOBO dans mon article du 2 janvier 2011. J’avais juste déjeuné. Cette fois ci, j’ai aussi pris un bain.

La spécialité de ce restaurant SANBO KAN est bien sûr, le bœuf de Kobé. Un chef nous le prépare sous nos yeux.
Et pour le bain, c’est un bain « doré »: l’eau contient du fer qui s’oxyde dès le contact avec l’air rendant l’eau complètement opaque et rougeâtre. Du coup, le bain est presque mixe. Si on est assis, on voit rien sous l’eau 😉
Voici les photos!


Malheureusement le temps n’était pas au RDV mais ce fut un après-midi relaxant.

Le prochain épisode, la suite du visite à Osaka…


Etablissement du jour
TOSEN GOSHOBO
858, Arima-cho, Kita-ku, Kobe City 651-1401 HYOGO
+8178-904-0551