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Nous sommes bien arrivées ce matin à l’aéroport. Nous avons pu visiter l’aéroport de Barhein au passage…

Le dernier jour à Bombay est vite passé, nous avons mangé notre kulfi (la glace, dans les 5 meilleures jamais mangée, dixit Tam) au noix de cajou et à la datte ou au papaye avec des morceaux de banane et d’amande,

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…ou encore des lassis (au chocolat, même si ça ne se voit pas).
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Il fait froid à Paris! Je vais ranger mes données et je serai de nouveau là pour l’hiver japonais dans 1 mois.

Merci pour tous les commentaires, ça fait toujours très plaisir de savoir qu’on est lu ^^
Bonnes vacances de Toussaint pour certains. Nous on se remet au travail!

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Dernier post donc avant de quitter Udaipur pour Ahmedabad, puis Bombay.
Les derniers jours a Udaipur ont été très riches. C’est la fête tous les soirs, il y a des événements partout et tout le temps.
En visitant le City Palace, nous sommes tombées sur un tournage: un réalisateur allemand tournait sur l’époque de colonisation anglaise, avec une équipe indienne. La héroïne (on suppose) tenait son ombrelle sur une carrosse, le réalisateur se faisait tenir son parasol par un indien a cote de son camera et le 1er assistant, stresse, virait en suppliant les touristes qui restaient plantes au milieu de la scène pour prendre des photos.
Le soir, nous avons assiste a une spectacle de danse et une femme a danse, a joue de la claquette avec 10 pots a eau sur sa tête. Elle était magnifique.
Et nous partons de nouveau sur la route après toutes ces événements… je remettrai a jour mon blog (photos et vidéos) a mon retour.
Je reprendrai le blog le mois prochain, cette fois ci du Japon ou je vais passer le mois de décembre et le nouvel An la-bas, avec ma mère.
A très bientôt ^^

De nouveau a Udaipur

Sur notre trajet de Bombay, me revoilà a Udaipur avec Tam cette fois ci. Nous sommes parties plus tôt que de Pushkar. Un sentiment d malaise, comme si on n’était pas les bienvenues… de ne pas être a notre place…
Et à Udaipur, l’opposée! A peine arrivée au guesthouse, on nous accueille avec un re-bonjour! et dans la rue, c’est la fête.

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Les camions transportant des statues des divinités (Shiva, Ganesha…) défilent pour ensuite être jetées dans l’eau du lac. Et sur les camions et autour, les gens jouent du tambour, dansent. Les femmes nous ont invitées a rejoindre et on a descendu la route en dansant avec eux.

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C’était le contraire de Pushkar ou on nous virait du bord du lac car on ne voulait pas payer le »holi bracelet » qui nous permettait pourtant aux touristes de rester 24h au bord du lac avec appareil photo…
Toute la vieille ville était aux rythmes des tambours toute la soirée.

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Non, je ne fais pas que râler, puis la fin s’approchant, je me permets des petits achats, je pense aux cadeaux, à nous faire un petit restau sympa… des vraies vacances, quoi!

A une semaine avant le retour

Bon, joyeux anniversaire a mon frangin… désolée pour le retard.
Alors depuis Vanarasi, on a fait plusieurs petits étapes et nous sommes arrivées a Pushkar ce midi.
Entre temps, nous avons visite une minuscule ville qui s’appelle Orcchia.

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Un minuscule village, un peu comme Bundi, avec ses palais, ses temples et son petit bazar. Un endroit vraiment paisible.
Maintenant il fallait descendre vers le sud pour rejoindre Bombay, donc nous nous sommes arrêtées a Argra, Tam a visité le Taj Mahal. Un arrêt aussi a Jaipur pour rejoindre Pushkar que je ‘avais pas pu visiter.
A Jaipur nous avons enfin été voir un film! « A Journey of a Woman », disait le titre en anglais. C’est exactement un film pour nous!? Le cinéma a été construit par le plus grand bijoutier de Jaipur et c’est une enorme salle (unique) tres kitch, on a cru comprendre, les femmes seules installées a l’arrière. Le film était en hindi… Le film commence à Benares, on a reconnu les différents sites visités, et direct ça part sur des danses et des chants. C’est l’histoire de 2 soeurs vivant paisiblement avec leurs parents a Benares, mais la famille a des problèmes d’argent a cause d’on ne sait quoi et la belle ainée décide de partir travailler a Bombay… mais la ville est un monde cruel, intolérable. Après s’être fait abusée par un riche salaud, la belle Vips décide de devenir une prostituée de luxe, une « escort girl ». L’argent rentre, ses parents s’en sortent bien mais il ne faut pas qu’il sache comment elle gagne cet argent… et la, ceux qui posaient des problèmes à cette famille découvre ce filon d’or et menace la fille, la cadette débarque a Bombay pour y travailler… bref beaucoup de larmes, de chants et bien sur de l’amour.
On a adoré l’ambiance, les gens criaient quand la super star apparaissait a l’écran, on applaudissait quand le mechant se faisait mater… on n’a pas compris grand chose (heureusement qu’il parlait anglais de temps en temps… tout d’un coup, en plein milieu d’une phrase…).
On s’est fait un Macdo aussi par la même occasion, Macdo&cine, le rêve, non?

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En attendant le bus pour Pushkar, j’achète un journal et que lisons nous? que le couple Sarkozy se sépare? Il se passe des choses en France…

Pushkar est la ville des « mai 68 », des babas et co… ça devait être la paix, la sérénité, le bien être. Tout ça a été fortement perturbe par la foule des indiens qui nous ont crie dessus en tendant tous la carte de visite des guesthouses pour lesquels ils touchaient des commissions. Ils n’ont pas aime quand je les ai traites des mouches autour d’une nourriture mais qu’importe!

La petite ville possède quelques temples et surtout un petit lac artificiel dans lequel les gens viennent faire leur abulition. Les guesthouse sont cosy, charmant et il y a une autre ambiance ici… il y a surtout énormement d’occidentaux et pas mal de français.

Il y a aussi énormément de boutiques de vêtements, de sacs et autres tentations… nous étions en train de flâner d’une boutique a une autre quand un cortège funéraire est passe… je ne sais pas pourquoi, je pensais que les morts traversaient les rues qu’a Benares. Cette fois ci, j’ai clairement vu la tête du défunt (un vieux a la barbe bien taillée, qui semblait dormir paisiblement). C’est la première fois que je voyais un mort…

Le divin, le spirituel est partout en Inde. Même dans les arnaques… parait qu’ici les touristes se font avoir par des soi-disant offrandes a faire au lac. Les temples sont visitables pour tous mais on nous force plus ou moins a prendre des fleurs a déposer contre on ne sait combien de roupis, sans quoi on serait pas digne de pénétrer dans le temple… mais en général, ils restent très curieux et ouverts, personnes nous rejette des ces lieux sacres.

Il est parfois impressionnant de voir a quel point les touristes restent des êtres étranges, « divertissants » dans un pays aussi visites qu’en Inde. Les gamins viennent nous serrer la main, mous saluent en criant des « hello » a tue-tête. Certaines gamines nous font un coucou très timide et ont l’air ravies lorsqu’on leur réponde. Les touristes indiens veulent se prendre en photo avec nous lorsque nous visitons des sites… et puis surtout un couple de touristes « germain-korea » est rare! (oui, je parle bien de nous, les indiens aiment bien affirmer des choses et c’est une des choses qu’on nous a crie dessus)

Enfin il ne reste plus qu’une semaine a mes 80 jours de voyage. Que dire? que je reviendrai en Inde, qu’on passe des superbes vacances… mais que je suis contente de retrouver mon Paris et tout ce qu’elle contient.

de Tam: ma melacolie reprend (fin)

Il y a dans Voyage au Bout de la Nuit une scene ou la vieille grand mere aveugle fait visiter une crypte aux touristes ou ils peuvent voir des corps parfaitement conserves. La grand mere pousse son spectacle jusqu’a tapper sur les corps pour en demontrer la solidite. Dans le roman, la scene est assez drole et on se sent naturellement du cote de la vieille que tout le monde a voulu assassiner par dessus le marche (si mes souvenirs sont exacts, je n’ai evidemment pas le roman avec moi). C’est un bel exemple du talent poetique de Celine : mettre en scene une ancetre qu’on arrive pas a tuer qui tappe sur des cadavres en defiant la mort. Voila qui est bien legitime. Jusqu’au 19e siecle, au moment ou l’on a rejette les cimetieres en dehors des villes et qu’on a tout sterilise, on savait bien que la mort faisait partie de la vie. Shoko et moi, nous le savions aussi hier soir en suivant un cortege funebre pour retrouver notre chemin puisqu’il se rendait forcement a la cremation tout a cote de notre guest house. La vie quoi, avec ses singes et ses chiens errants, avec ses vendeurs et ses rickshows, avec ses touristes perdus, avec tout ce qui bouge et tout ce qui git, avec tous ceux qui passent leur tour, tot ou tard. Et en parlant de tour, mon bonhomme m’en aura joue un drole. Peut etre l’aura t il aussi joue a la mort avec sa barbe enfumee et ses draperies d’or qui sait. Longue vie a lui, ce vieux singe!