Les maids se sont aussi révélées être des lève-tard. Donc pour information, pour la fois où vous irez, ces maid café ne sont ouverts que de 11h à 21h, 21h30. Vous vous demandez ce que c’est que ce maid café? C’est un café où les serveuses sont déguisées en maid, servante à l’anglaise.

une photo prise à la volée dans les rues de Akihabara.

On essaiera d’y retourner plus tard dans l’après midi, pour un goûter…

Donc direction Asakusa, dans le nord-est de Tokyo où on peut, entre autre, observer le bureau de Asahi Beer, construit par Philippe Starck.
Mais Asakusa est célèbre pour ses temples et surtout pour la porte Kaminari mon:

… et ses quartiers qu’on dit encore populaire.

… et un passage par le Musée National de Tokyo, à Ueno

naniwa, statuettes funéraires

architecte: Yoshio Taniguchi

Et enfin, direction Akihabara pour le 3e passage à ce café. Il est sur 4 étages, on prend au hasard un étage. L’ascenseur ouvre et on débarque devant un univers pop, rose, vert… et une dizaine de maids qui grouillent… et devant une queue de jeunes garçons japonais. On y est, on ne peut plus reculer.

Le petit garçon (de petite taille, je précise) donne une carte dorée à l’hôtesse. Nous on n’a pas de carte. On nous emmène à notre place, devant une petite scène.

Les filles doivent avoir entre 18 et 30 ans? et toutes doivent faire moins de 1m50. Faudrait surtout pas paraître hautaine devant les clients! C’est sûr, je ne pourrai jamais faire ce boulot.

Une maid nous apporte le menu: faut payer 500yen pour « rentrer à la maison ». Parce que ce café, c’est notre « maison » à tous. D’ailleurs, les filles nous accueille avec un okaérinasaimasé goshujin sama (bien revenu maître) ou ojyosama pour les filles. Les boissons commencent à 500yen, ce qui n’est pas hors du prix. Pas d’alcool en vente. Si vous commandez le « cocktail spécial », 2, 3 maids chanteront leur jingle et montreront leur danse (à faire avec elles) pour que « la boisson soit pleine d’amour et bon ». En commandant un coca, je pensais être épargné de ça…
Une fille nous apporte à boire, nous demande de choisir une la paille de couleur qu’on veut (rose, jaune, vert…) et nous demande de lancer le sort avec elle pour que nos boissons soient « pleines d’amour et bon »: Faire un cœur avec ses 2 mains, la faire bousculer de gauche à droite en chantant, et à la fin, injecter avec nos mains-en-cœur, toute notre amour. Elle part en nous conseillant de consommer vite avant que tout cette amour s’échappe… oui, on l’a fait, on n’a pas le choix…

Le menu propose aussi des petits plats: si on prend un plat avec l’omelette, la maid dessinera le dessin qu’on veut avec le ketchup. Si on prend du spaghetti, la maid mélangera pour toi et rien que pour toi la sauce avec la pâte (toujours en chantonnant, je pense).

Pour 500yen, on peut avoir une sorte de polaroïd avec la maid de choix. Pour 500yen, on peut jouer à un jeu avec une maid. Le jeu genre « force 4 », crocodile où faut pousser les dents… et si on gagne, je crois qu’on a droit à une pièce pour jouer à machine à sou distribuant des gadgets…

Tout ça on sait parce que notre voisin jouait. Celui qui avait la carte dorée. On peut l’avoir, cette carte à partir de 50e visite. 1 à 20 fois, elle est bronze, 20 à 50, argent. A 100e est est platine ou quelque chose comme ça et pour plus de 2000 visites, on a droit à une carte secrète noire. Ma copine a vu un gars avec cette carte, avec 2,3 albums de pola.

On a assisté aussi à un jeu de pierre-feu-ciseaux version Akihabara avec boule à facette et pleines de conneries et d’absurdités. On ne peut pas dire qu’on se soit amusé… je passais mon temps à halluciner: comment peut on descendre si bas? Accepter d’être si ridicule?

On ne se touche jamais, les gens viennent juste pour discuter avec les filles, ces filles qui sont des vraies poupées, avec toujours les mêmes sourires, une voix surfaite comme le sont les costumes, coiffure… Tout est faux. Mais ces garçons (allant de 16 ans à 60ans voire plus) viennent trouver réconfort et attention ici.

Direction Shinjuku:

… et ses grattes ciel.

Le lendemain matin, très tôt, visite de Tsukiji Market, le marché au poisson de Tokyo, connu pour ses ventes de thon et les sushis à manger au petit déjeuner. On n’a pas réussi à se lever suffisamment tôt, on n’est arrivé que vers 6h30 du matin. Mais on a réussi à voir quelques thons quand même.

c’est drôle de voir les outils familiers utilisés ainsi…

ça grouille de tout.

les doigts dans l’œil, on fait craquer les branchies, on prend une scie…

Aller, un petit sushi de thon?? ^^

Une surprise devant cet immeuble, le « Nakagin Capsule Tower

Construit en 1972 par l’architecte Kisho KUROKAWA, un bâtiment construit avec des unités préfabriqués dans des usines, pouvant ainsi être renouvelé à l’infini. Aujourd’hui, il part un peu en ruine…

Un vrai plaisir pour les amateurs de nouvelles architectures.

Prada

… et les amateurs de manga. Magasins Uniqlo (sorte de H&M japonais)

dessiné par Ando Tadao, aujourd’hui vide.

Pour continuer dans les contradictions, on part le lendemain matin très tôt pour Akita, la région de Tohoku, la région la plus au nord de Honshu, le pays du riz, de saké, de bain naturel, onsen, de montagne… 🙂

avec la mer du Japon au fond…